L’expérience de qualité dans les services (côté client) va de pair avec l’unicité de l’employé qui prend plaisir à son travail, prêt à faire ce qu’il faut et, si nécessaire, un peu plus. Telle la serveuse qui s’intéresse vraiment à savoir comment le client a apprécié le repas, le professeur qui permet à un élève qui prépare un examen de rattraper les cours manqués, le médecin qui prend le temps d’expliquer les implications d’une maladie.
Ce sont des rares moments où le professionnalisme et un talent original se croisent. Le savoir faire, la détermination et un métier basé sur un choix personnel vont main dans la main avec la vocation, un talent qui nous est dévolu, un élan venu de l’intérieur qui définit notre voie à suivre.
Je considère le travail inspiré par la vocation comme une activité associée à la nature d’un individu, à sa personnalité, à ses qualités originales. Suivre sa vocation, c’est être ouvert à ses talents et aux défis offerts par la vie pour les faire fructifier. Comment découvrir sa vocation? Après avoir exposé comment dépister sa vocation personnelle, nous examinerons, au deuxième volet, comment le manager, dans une organisation, peut développer sa sensibilité pour les vocations de ses employés. Dans cet article je voudrais démontrer à quel point la qualité du travail en profite lorsque les qualités originales d’un individu sont associées à ses compétences et à ses ambitions. Est-ce possible dans une organisation ? Que doit faire le manager pour faciliter ce développement ? Cet article a pour ambition de proposer des outils pour faciliter une équilibre entre cette sensibilité à nos élans intérieurs et la compétence d’agir professionnellement. Une fois l’équilibre atteint, la qualité suivra tout seul.